dimanche 28 novembre 2010

Belfast : la Capitale !

Belfast est la capitale de 'lIrlande du Nord avec ses 280 000 habitants et est située à environ 100 km de Londonderry.
Le nom « Belfast » provient de l'irlandais Béal Feirste, qui signifie « l'embouchure de la Farset », la rivière sur laquelle est bâtie la ville.

Nous y sommes allé en train (2h tout de même !) quelques photos :





Arrivée à la gare



C'est à Belfast que le Titanic, le plus grand paquebot de croisière du monde de l’époque, fut construit par les chantiers navals Harland and Wolff entre 1909 et 1911. Belfast possède la plus grande cale sèche du monde, et les grues géantes du chantier naval de Harland and Wolff dominent l'horizon. Belfast était historiquement la ville industrielle la plus importante en Irlande.


Datant de 1890, c'est le dernier survivant des marché couverts de style victorien de Belfast. Situé sur May Street en face des Royal Courts of Justice, ce bâtiment a été intégralement remis à neuf à la fin des années 1990.

Miam miam !!





La statue d'Edward Carson en pose dramatique en 1932, un rare exemple d'une statue construite avant le décès.
Souvent connu sous le nom Sir Edward Carson ou Lord Carson, il était chef de l'Alliance irlandais unioniste et Parti unioniste d'Ulster entre 1910 et 1921, occupé de nombreux postes dans le cabinet du Royaume-Uni et a servi comme Lord of Appeal in Ordinary . À sa mort, en 1935, il a été l'un des rares non-monarques à recevoir au Royaume-Uni les funérailles d'État)



Les peintures murales d’Irlande du Nord (murals) constituent le phénomène le plus étendu de « propagande murale » dans le monde.
La première fresque loyaliste a été peinte à Belfast autour de 1908.
L’exécution des fresques loyalistes faisait partie des festivités chaque année autour de la commémoration de la bataille de la Boyne, le 12 juillet 1690, occasion pour la population protestante de réaffirmer sa loyauté à la Couronne d’Angleterre et sa suprématie sur la population de confession catholique.
Si du côté loyaliste, l’apparition de murals s’est faite dans un contexte commémoratif, du côté républicain, les premières fresques apparaissent dans un contexte de lutte et de censure. À partir de la fin des années 1970, au moment de la lutte des prisonniers pour un statut politique, les républicains ont commencé à peindre des slogans sur les murs comme moyen de soutien et de propagande.

 
Le texte sous la fresque dit : « Cette fresque est respectueusement dédiée aux hommes, femmes et enfants qui ont péri dans les eaux de l’Atlantique nord dans la nuit du 14 avril 1912 ; à ceux qui ont survécu dont les vies à partir de cette nuit furent altérées à jamais ; à ceux qui ont construit le Titanic. Nous ne les oublierons jamais. »












   

Kieran Nugent (le portrait à gauche) fût le premier prisonnier à refuser de porter l’uniforme carcéral en 1976 et à démarrer la lutte pour la reconnaissance du statut politique dont l’épisode le plus significatif sera la grève de la faim de 1981. « La seule façon de me faire porter l’uniforme carcéral sera de me le clouer sur le dos ».


Bobby Sands décide d’être le premier à entamer un jeûne, le 1er mars 1981, avec la volonté d’aller jusqu’au bout.
Il est devenu une figure emblématique du mouvement républicain. Cette fresque se situe sur le mur du centre de presse républicain et sert très souvent d’arrière-plan pour les interviews des leaders du mouvement.



C'est nous !!
et moi !

dimanche 21 novembre 2010

Walls of Derry

Un peu d'histoire :

Les 30 années d’affrontements fratricides du conflit nord-irlandais ont laissé des traces au sein des populations catholiques et protestantes d’Irlande du nord. Depuis l’accord de paix du 10 avril 1998, l’antagonisme a ouvert la voie à la réconciliation.
Belfast et Derry, les deux principales villes d’Irlande du nord, se sont retrouvées au cœur de la question nord-irlandaise. Des peintures murales exposent dans les deux villes les moments forts du conflit et véhiculent des messages de soutien à la gloire des loyalistes britanniques ou des républicains irlandais.
Aujourd’hui, les quartiers impliqués dans le conflit se visitent pour mieux comprendre l’histoire de l’Irlande. Ces « murals » sont désormais des symboles urbains incontournables des deux grandes villes d’Irlande du Nord.






« Bernadette » 
Rossville Street, The Bogside, Derry
Le personnage à droite avec le mégaphone, c’est Bernadette Devlin qui était avec son groupe d’étudiants People’s Democracy, une des leaders dans la lutte pour les droits civiques.
Elle est aussi connue pour avoir été la plus jeune députée de Westminster et moins connue pour avoir giflé le ministre de l’intérieur britannique en pleine séance du parlement.
La femme agenouillée avec le couvercle de poubelle rappelle la technique utilisée à cette époque pour avertir qu’une patrouille de l’armée ou de la police arrivait dans le quartier.
Au-dessus d’elle, il y a deux émeutiers. Et enfin, le fameux mur portant l’inscription : Vous entrez maintenant dans le Derry libre qui existe toujours et est régulièrement repeint. Il se trouve à dix mètres de ce mural.  


« The Petrol Bomber »

« The Petrol Bomber » (le lanceur de cocktail Molotov) relate la bataille du Bogside qui dura trois jours en août 1969 et qui est un des points marquant le début de ce qu’on a appelé les troubles. Le jeune manifestant n’est autre que le petit cousin d’un des artistes. En arrière plan, on peut deviner d’autres émeutiers en haut d’un immeuble qui jetaient tous ce qu’ils pouvaient sur les forces de l’ordre y compris des baignoires.



(London)Derry

Deuxième ville la plus importante d’Irlande du Nord après Belfast, le nom de la ville fait l’objet d’une querelle entre les républicains majoritairement catholiques et les unionistes principalement protestants. Au XVIIe siècle, la ville se voit ajouter London devant son nom d’origine Derry lorsque les territoires de République d’Irlande furent confiés aux corporations de Londres. Les républicains catholiques l’appellent toujours Derry.
Mais la ville, quelque soit le nom qu’on veut bien lui donner, est tristement célèbre pour son « dimanche sanglant », le « bloody Sunday » chanté par U2 dans la chanson « Sunday bloody Sunday ». Le dimanche 30 janvier 1972, quatorze manifestants sont tués par l’armée britannique lors d’une marche organisée par l’Association des Droits Civiques d’Irlande du Nord pour obtenir l’égalité pour tous les citoyens nord-irlandais et la fin des pratiques discriminatoires des pouvoirs locaux envers les catholiques au niveau politique, social et économique.





La "plage"





Visite de Glenveagh National Park

Ce samedi j'ai visité de très beau parc qui abrite un magnifique château.

Pour la petite histoire c'est le plus grand parc national d'Irlande il s'étend sur près de 10 000 hectares. Il renferme un château de style écossais entouré de jardins raffinés.

Tout commence avec un homme : John George Adair, un riche propriétaire irlando-écossais qui au fil des années (de 1857 à 1859), fait l'aqcuisition progressive d'innombrables parcelles du comté de Donegal. Charmé par l'endroit, il décide en 1867 de bâtir un château au cœur même de son domaine.
La construction s'achève en 1873, et il décide de s'y installer avec sa femme Cornelia Wadsworth Ritchie. Ils y vécurent paisiblement jusqu'à la mort de John George Adair (en 1885). Suite au décès de son mari, Cornelia Wadsworth Ritchie décide d'entreprendre de nombreux travaux d'amélioration du château et des jardins, puis commence à introduire de nombreux cerfs rouges au sein du domaine pour organiser d'énormes parties de chasse.